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devait fonctionner un moteur à air comprimé[1], le ballon allongé de Cheradame (1865), qui devait être confectionné en cuivre rouge et atteindre des dimensions énormes[2] (fig. 71), et une infinité d’autres systèmes que nous passerons sous silence.


Fig. 72. — L’aérostat l’Espérance de Delamarne (1865).

M. Delamarne, à cette même époque, a présenté, sous le nom d’hélicoptère un système de navire aérien, l’Espérance, qui consistait en un aérostat allongé de forme spéciale, muni d’hélices de propulsion et d’ascension (fig. 72).

Le longueur du navire aérien était de 50 mètres, son diamètre de 10m,80, la capacité de 2 000 mètres

  1. Aérostat propulsif avec moteur, révolvo-comprimant, par Gontier Grisy. Paris. E. Lacroix, 1862. ln-8o de 32 pages avec planche.
  2. La direction des aérostats enfin trouvée, par Léopold Cheradame. Paris, 1865. in-8o de 16 pages avec plans et portraits.