rapides coursiers dont quelques-uns ont jusqu’à 12 à 15 pieds d’envergure.
On observe chez les oiseaux une grande légèreté spécifique. Leurs muscles pectoraux, destinés a agiter leurs ailes, ont une force énorme, comparée au poids et au volume de leur corps, et la physique nous démontre qu’un ballon surnage dans les airs sur un fluide. Donc les aérostats, remorqués par une puissance aérienne, suivraient, même contre le vent, la direction prise par l’oiseau remorqueur.
Nous ne devons pas omettre de mentionner un inventeur qui a eu l’idée de construire un ballon aimanté. D’après lui, ce ballon « serait toujours attiré vers le pôle nord ! »
Nous pourrions encore parler des ballons à pointes redressées tournant sur leur axe, des ballons à soufflets propulseurs, des chemins de fer aériens, et de mille autres projets plus ou moins fantaisistes.
Si les systèmes de ballons et de propulseurs sont nombreux, les moteurs proposés ne le sont pas moins : moteurs à acide carbonique, à mélanges détonants et à poudre.
On va voir quelles ont été les ressources de la vapeur appliquée aux aérostats.