Page:Tissandier - La navigation aerienne 1886.djvu/333

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légères, on en arrivera peut-être à pouvoir aborder résolument la construction d’appareils plus lourds que l’air.

En attendant, les aérostats à hélice seront à même de fournir de nouvelles et puissantes ressources à l’activité humaine : engins de guerre formidables, ils permettront en outre à l’explorateur d’aborder par la voie des airs les régions inaccessibles comme le pôle Nord ; ils donneront aux voyageurs le moyen de se transporter d’un point à un autre avec une vitesse inouïe, quand la vitesse propre du navire aérien s’ajoutera à celle d’un vent favorable.

Mais pour voir s’accomplir une telle révolution industrielle, il faut se mettre à l’œuvre ; il faut ici, comme dans toutes les créations, se rappeler que le secret du succès réside dans un mot que prononçait Stephenson à la fin de sa vie, et qu’il donnait à des ouvriers comme le talisman des grandes choses. Ce mot est le suivant :

Persévérance.