elle-même, dit-il, affoiblit les forces vitales. M. Fleming n’a pas omis cette cause dans fort beau Poëme sur les maladies des nerfs.
Sanctorius établit positivement, que les mouvements affoiblissent plus que l’émission du sperme : & il est bien étonnant que M. Gorter, son commentateur, ait cherché à persuader le contraire. La raison qu’il en donne, en assurant que ces mouvements n’affoiblissent pas plus que d’autres mouvements quelconques, parce qu’ils ne sont pas convulsifs, ne persuadera personne. Un exemple, s’il peut en citer un, ne fait pas la loi. Lister, Noguez, Quincy, qui ont commenté le même ouvrage avant lui, ne pensent pas comme lui, & ils attribuent une partie du danger à l’affoiblissement que laissent les convulsions. Le coït, dit Noguez, est une convulsion ; il dispose les nerfs aux mouvements convulsifs ; & la plus légère occasion les fait naître[2].