doit le malade comme au bord du tombeau[1].
M. Lewis ne craint pas d’affirmer encore plus positivement leur efficacité : De tous les remedes, dit-il, soit internes, soit externes, il n’y en a aucun qui égale les bains froids. Ils rafraîchirent, ils fortifient les nerfs, & ils aident la transpiration plus efficacement qu’aucun remède intérieur ; bien ménagés ils sont plus efficaces dans la consomption dorsale que tous les autres remedes pris ensemble.[2] L’on doit même remarquer que les bains froids ont, comme je l’ai déjà dit de l’air, un avantage particulier ; c’est que leur action dépend moins de la réaction, c’est-à-dire des forces de la nature, que celle des autres remedes ; ceux-ci n’agissent presque que sur le vivant ; les bains froids donnent du ressort même aux fibres mortes.
L’union du quinquina & des bains froids est indiquée par la parité de leurs vertus, ils operent les mêmes