dante évacuation spermatique, & elle recouvra sur-le-champ ses sens[1]. M. Hoffman nous a aussi conservé l’histoire d’une Religieuse qu’on ne pouvoir tirer du paroxysme hystérique qu’en excitant la même évacuation, & Zacutus, dans le même ouvrage que je viens de citer, parle de deux hommes auxquels la suppression des plaisirs de l’amour nuisit : l’un fut attaqué d’une tumeur à l’ombilic qu’aucun remède ne put diminuer, & que le mariage dissipa : l’autre, affoibli par ses débauches en ce genre, les quitta tout-à-coup ; six mois après il eut des vertiges, & bientôt des attaques de véritable épilepsie, qu’on attribua à un vice de l’estomac : on le traita par des stomachiques qui aigrirent le mal, & il mourut dans un violent accès. L’on trouva tout en bon état dans le cadavre, excepté les vésicules séminales & le canal déférent qui étoient remplis d’un sperme verd, & ulcérés dans plusieurs endroits[2].
Un Médecin, respectable par son