Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol10.djvu/498

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Le prince André ne pouvait se contenir davantage, il versait des larmes douces, aimantes, sur les autres, sur soi-même, sur leurs erreurs et les siennes.

« La miséricorde, l’amour pour le prochain, pour ceux qui nous aiment, l’amour pour ceux qui nous haïssent, pour nos ennemis. Oui, cet amour que Dieu a prêché sur terre, que m’enseignait la princesse Marie et que je ne comprenais pas. Voilà pourquoi je regrette la vie, voilà ce qui serait en moi si je vivais, mais maintenant il est trop tard, je le sais ! »