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Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol11.djvu/71

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XI

Au beau milieu de ce récit, on appela Pierre chez le gouverneur général.

Pierre entra dans le cabinet du comte Rostoptchine qui, dans ce moment, en grimaçant, se frottait le front et les yeux avec la main. Un homme de taille moyenne lui disait quelque chose ; il se tut dès que Pierre entra et sortit.

— Ah ! bonjour, grand guerrier ! dit Rostoptchine dès que l’homme se fut éloigné. Nous avons entendu parler de vos prouesses. Mais il ne s’agit pas de cela. Mon cher, entre nous, vous êtes maçon ? dit le comte Rostoptchine d’un ton sévère, comme s’il y avait là quelque chose de mauvais mais qu’il désirât pardonner.

Pierre se tut.

Mon cher, je suis bien informé. Mais je sais qu’il y a maçon et maçon, et j’espère que vous n’ap-