Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol15.djvu/502

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— Quand nous verrons-nous ? demanda Varenka.

— Maman veut aller chez les Pétrov. Y serez-vous ? dit Kitty en examinant Varenka.

— J’y serai, répondit Varenka. Ils font leurs préparatifs de départ. J’ai promis de les aider à faire leurs malles.

— Eh bien, j’irai aussi.

— Pourquoi ?

— Pourquoi ? Pourquoi ? dit Kitty ouvrant largement les yeux, et, pour ne pas laisser échapper Varenka, elle s’accrocha à son parapluie. Non, attendez ; pourquoi ?

— Maintenant que votre père est arrivé, ils sont gênés avec vous.

— Non, dites-moi pourquoi vous ne voulez pas que j’aille chez les Pétrov. Vous ne le voulez pas, pourquoi ?

— Je ne vous le dirai pas, répondit tranquillement Varenka.

— Non, dites, je vous prie.

— Faut-il tout vous dire ? demanda Varenka.

— Tout ! tout ! répéta Kitty.

— Mais il n’y a rien de particulier, seulement Mikhaïl Alexéiévitch (c’était le nom du peintre) qui au commencement voulait s’en retourner immédiatement maintenant ne veut plus partir, dit en souriant Varenka.

— Eh bien ! Eh bien ! Achevez ! dit Kitty regardant sombrement Varenka.