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Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol19.djvu/385

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Après avoir pris le thé, les femmes causèrent encore toilette, rangèrent la vaisselle, puis allèrent se coucher.

Le diable assis derrière la porte avait tout entendu. Il fut tout aise de ce que la femme du paysan eût amené son mari à le braver. Ne s’était-il pas vanté, en effet, que s’il avait beaucoup de terre, le diable lui-même ne le vaincrait pas ? « C’est bien, pensa-t-il, à nous deux ! Je te donnerai beaucoup de terre. C’est par là que je te prendrai. »