rité, au lieu de l’enseignement de ce qui est considéré comme vérité ; et après avoir dit même, tout simplement : le dogme c’est la vérité de la foi), l’auteur, dis-je, a donné au dogme une autre signification qui détruit la première, et, malgré lui il se trouve entraîné à la contradiction. Mais cette contradiction était nécessaire à l’auteur. Il lui était nécessaire d’entendre par le mot dogme la vérité en soi, la vérité absolue, et la vérité exprimée par certaines paroles. La contradiction lui était indispensable pour enseigner ce que l’Église regarde comme la vérité, et, en même temps pouvoir affirmer que ce qu’elle enseigne est la vérité absolue. Ce raisonnement faux est important non parce qu’il conduit fatalement à la contradiction et exclut toute possibilité du raisonnement rationnel, mais encore parce que, involontairement, il provoque le doute en ce qui concerne l’exposition à venir. Le dogme, d’après la définition de l’Église, est une vérité sacrée, divine, enseignée par l’Église pour la foi salutaire.
Moi je suis une créature de Dieu. Dieu en révélant la vérité, me l’a révélée aussi. Je cherche la foi salutaire : ce que je dis de moi, des milliards d’hommes se le sont dit. Alors enseignez-moi ces vérités révélées par Dieu (révélées pour moi aussi bien que pour vous). Comment, je ne croirai pas en ces vérités, je ne les accepterai pas ! Je ne cherche que cela. Et elles sont divines. Alors en-