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Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol20.djvu/239

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Eph., i, 17 : « Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne l’esprit de sagesse et de révélation par sa connaissance. »

i Cor., xi, 3 : « … et que Dieu est le chef du Christ. »

C’est exprimé encore plus simplement et indiscutablement dans :

i Tim., ii, 5 : « Car il y a un seul Dieu, et un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme. »

En effet, paraît un homme qui enseigne à tous les autres le rapport qui doit exister entre l’homme et Dieu, rapport qui est le sien, et le compare au rapport du fils envers son père. Afin qu’il ne soit aucun malentendu, il se nomme lui-même — et les hommes en général — le Fils de l’homme. Il dit que le fils de l’homme est le fils de Dieu. En expliquant le rapport de l’homme envers Dieu, il dit que de même que le fils doit imiter son père, avoir avec lui le même but, la même volonté, (la parabole du pasteur), de même l’homme doit aspirer à être semblable à Dieu, doit faire ce que fait Dieu ; et il dit de lui-même qu’il est le fils de Dieu. Quelles autres choses Christ pourrait-il dire en effet, s’il enseignait aux hommes qu’ils sont fils de Dieu ? Il ne peut dire qu’il est le fils de Dieu, puisqu’il enseigne la même chose à tous les hommes. On ne peut dire aussi, ce que ni lui ni les Juifs n’ont jamais pensé, qu’il est Dieu, et la