vit jamais Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui nous l’a fait connaître, » est simplement raconté. Du célèbre chapitre xiii de la première épître aux Corinthiens, qui ne traite que de l’amour, il n’est cité qu’un seul verset et encore inexactement pour les besoins de la cause.
Ensuite, ce sont des citations des saints Pères :
« La divinité sera nécessairement limitée si elle est saisissable par la pensée, car même la pensée est une sorte de limite », dit un de ceux que l’Orthodoxie classe parmi les défenseurs de la non-compréhension.
« Je dis qu’on ne saurait comprendre, non pas que Dieu existe, mais ce qu’il est… Que notre sincérité ne vous soit pas une cause d’athéisme », dit Grégoire le Théologien, que l’Orthodoxie classe parmi les défenseurs de la compréhension.
Saint Irénée dit : « Nous ne comprenons pas parfaitement même les êtres et les objets bornés, qui sont toujours sous nos yeux. Nous ne comprenons pas notre âme, et le mode de son union avec le corps, comment pouvons-nous donc comprendre Dieu ? »
De tout cela, l’auteur conclut que nous ne pouvons comprendre Dieu qu’« imparfaitement », entendant par là qu’il nous faut accepter sur la foi ce que l’on dit de Lui ; et il expose les dogmes qui sont la révélation de la manière dont il faut comprendre Dieu imparfaitement. L’Introduction ainsi