Ainsi je me suis convaincu que la cause de l’impossibilité, pour nous autres riches, d’aider aux pauvres de la ville, était aussi l’impossibilité de se rapprocher d’eux, et que, par toute notre vie, par tout l’emploi de nos richesses, nous faisons nous-mêmes cette impossibilité.
Je me suis convaincu qu’entre les riches et les pauvres, se dresse un mur élevé par nous, un mur de propreté et d’instruction fait par notre richesse ; et que pour que nous soyons en état d’aider les pauvres, il nous faut, tout d’abord, détruire ce mur, faire qu’il soit possible d’appliquer le procédé de Sutaïev, de prendre les pauvres chez nous. D’un autre côté, je suis arrivé à la même conclusion, celle à laquelle je fus amené par le raisonnement sur les causes de la misère urbaine. La cause, c’est notre richesse.