d’un homme de l’organisme social est parasite et laquelle est organique ; comme si chacun ne pouvait le savoir soi-même beaucoup plus sûrement et plus vite en interrogeant sa raison et sa conscience.
De même qu’autrefois, pour le clergé, ensuite pour les hommes d’État, on ne pouvait se demander quels sont les gens plus nécessaires que les autres, de même maintenant, pour la théorie scientifique il semble qu’il ne peut être mis en doute, que c’est son oisiveté qui est indiscutablement organique. Les activités scientifiques et artistiques sont les cellules cérébrales les plus précieuses de l’organisme. Que Dieu soit avec eux, qu’ils régnent, qu’ils mangent, qu’ils boivent, qu’ils soient oisifs, qu’ils s’amusent comme ont fêté et régné les prêtres et les sophistes, mais qu’ils ne fassent pas comme ceux-ci, qu’ils ne dépravent pas les hommes.
Depuis que les hommes existent comme êtres raisonnables, ils distinguent le bien du mal et profitent de la distinction qu’avant eux les hommes ont faite en ce sens. Ils luttent contre le mal, ils cherchent la voie vraie, la meilleure, et lentement mais irrésistiblement avancent dans cette voie. Devant les hommes, dans cette vie, se dressent toujours diverses tromperies qui n’ont d’autre but que de leur montrer qu’il ne faut pas faire cela, mais qu’il faut vivre comme on vit. Il y avait l’an-