sous le nez ! Ah ! qu’il aille au diable ! (Il bâille.) Il est temps de se coucher. Je n’ai pas envie de rentrer dans la maison. L’odeur me monte dans le nez toute parfumée, la gueuse ! (On entend le roulement d’une voiture qui s’éloigne.) Les voilà partis ! Oh ! Dieu ! Nicolas le miséricordieux ! Ils cherchent tous à se fourrer dedans les uns les autres ? Des bêtises, tout ça !
Scène VI
Mitritch, va te coucher, je ramasserai le foin.
Bien ! Alors, donnes-en aux brebis. Ils sont partis, hein ?
Oui, mais ça ne va pas et je ne sais que faire.
En voilà une affaire ! Qu’est-ce que cela fait ? Y a les Enfants-Trouvés ! On peut en perdre autant qu’on veut, ces maisons-là les ramassent toujours. Amène-leur en autant que tu voudras, ils ne te demanderont pas de comptes ; on paye même la mère, si elle veut s’engager comme nourrice. Ah ! c’est bien simple aujourd’hui !
Je t’en prie, Mitritch, s’il arrive quelque chose, ne bavarde pas trop.