Ça ben sûr, ça serait plus agréable, mais ce n’est pas possible, c’est-à-dire…
Alors, que faire ?
L’assemblée avait l’espoir, puisque l’été dernier vous avez fait la proposition d’attendre pour les paiements…
C’était l’été passé… Alors ça m’allait. Maintenant, je ne peux plus…
Alors, comment donc ? Tu nous as dit cela, nous avons fait ce papier… nous avons réuni l’argent…
Aie pitié père ; notre terre est petite : non seulement il n’y pas de place pour y lâcher le bétail mais même pour une poule, disons-le… (Il salue.) Ne commets pas de péché, père. (Il s’incline encore.)
Admettons ; c’est vrai que l’an passé, j’ai consenti à surseoir. Mais certaine circonstance… Enfin cela ne me convient plus.
Mais sans cette terre, nous perdrons la vie.
Bien sûr qu’ sans la terre notre vie s’affaiblira, et ce sera notre perte.