Ah ! ma pauvre tête ! Je crains beaucoup, Matriona, qu’il ne nous arrive malheur. Oh ! non ! non !
Alors, je vais remporter les poudres.
Alors, tu dis qu’il faut les faire fondre dans l’eau comme les autres ?
Dans le thé, ça vaut mieux. — « Il ne reste aucune trace, qu’il m’a dit, elles n’ont ni odeur, ni rien. » C’est que c’est un homme intelligent.
Oh ! ma pauvre tête ! Est-ce que je me hasarderais à faire ces choses-là, si ce n’était ma vie de forçat ?
N’oublie pas le rouble ! J’ai promis au vieux de le lui rapporter. Il se donne de la peine aussi, lui !
Certainement. (Elle va vers son bahut dans lequel elle cache les poudres.)
Cache-les bien, ma fraise, pour que le monde n’en sache rien et si, Dieu nous en préserve ! il y avait jamais quelque chose, tu dirais que c’est pour les cafards… (Elle prend le rouble.) C’est bon aussi pour les cafards !… (Elle s’interrompt.)