pour qu’on ne les garde pas à la maison. L’ai-je dit, oui ou non ? (Elle avance vers le groupe qui s’est formé autour des paysans.) Prenez garde, ne les touchez pas, ils sont tous infestés de la diphtérie ! (Personne ne l’écoute ; elle s’éloigne avec dignité et attend immobile.)
Je ne sais pas si c’est la contagion de la diphtérie, mais il y a dans l’air une contagion. Vous sentez ?
N’inventez pas ! Vovo, dans quel sac ?
Dans l’autre, dans l’autre ! Il s’en approche, il s’en approche…
D’où vient cette odeur ? D’un esprit ?
Voilà le moment où vos cigarettes viennent à propos. Fumez, fumez plus près de moi. (Pétristchev se penche et s’enfume.)
Il approche, je vous dis qu’il approche ! Eh quoi ?
C’est ici, c’est ici ! Je sens que c’est ici !
Ressentez vous le fluide. (Grossmann se penche et trouve la cuiller ; enthousiasme général.)