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die qu’il acheva et qui fut représentée, en 1888, à Iasnaïa Poliana. Aussitôt publiée cette pièce entra dans le répertoire des théâtres impériaux et des scènes privées, et elle s’y donne toujours avec beaucoup de succès.

La petite pièce Le premier bouilleur fut écrite en 1886 pour le théâtre populaire, afin de remplacer La Puissance des Ténèbres, alors interdite. On joue encore cette pièce, avec succès, sur les différentes scènes populaires russes.


II

La Puissance des Ténèbres a paru en français dans trois traductions :

1) Celle de Neyroud, édition Albert Savine, 1887.

2) Celle de Halperine-Kaminsky, édition Perrin, 1900.

3) Celle de Isaac Pavlovsky et Oscar Méténier, édition Tresse et Stock, 1888.

Cette dernière traduction a été rééditée en 1894 par Calmann-Lévy dans le volume intitulé : La Puissance des Ténèbres, par le comte Léon Tolstoï, suivi de L’Orage et de Vassilissa Melentieva, par Alexandre Nicolaievitch Ostrovski.

C’est cette traduction de La Puissance des Ténèbres qui a été représentée avec un succès éclatant, le 10 février 1888, par M. Antoine, sur la scène du Théâtre-Libre, qui était à cette époque au théâtre Montparnasse.

Cette représentation fut précédée d’une ardente polémique entre différents écrivains français, les uns, parmi lesquels Alexandre Dumas, Sardou, Augier, estimant que la pièce de Tolstoï ne pouvait qu’être lue et non jouée ; les autres, tels que Émile Zola, Melchior de