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ANICIA
Pas possible, il est toujours là. À ce que j’ai pu voir, tantôt il l’a sur lui et tantôt il le cache.
MATRIONA
Rappelle-toi bien, ma fille, que si tu manques ton coup une fois, ce sera irréparable et pour toute ta vie ! (À voix basse.) Lui as-tu donné du thé fort ?
ANICIA
Oh ! (Elle veut répondre et se tait en apercevant la voisine.)
Scène VII
Les Mêmes, UNE COMMÈRE. Passant devant l’izba, elle a entendu un cri. À Anicia.
LA COMMÈRE
Commère ! Anicia ! Eh ! Anicia ! N’est-ce pas ton vieux qui appelle ?
ANICIA
Il tousse toujours comme ça ; on dirait qu’il crie. Il est bien mal.
la commère, s’avançant vers Matriona.
Bonjour, petite grand’mère. D’où viens-tu donc ?
MATRIONA
De chez moi, ma chère, je viens prendre des nouvelles de mon fils. Je lui apporte des chemises ; tu sais bien, on pense toujours à son enfant.
LA COMMÈRE
C’est évident. (À Anicia.) Je voulais, commère,