Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol3.djvu/360

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L’aoul est canonné. De nouveau s’approche le colonel Khassanov et, par l’ordre du général, il s’élance sur l’aoul. De nouveau éclatent les cris de guerre et la cavalerie disparaît dans le nuage de poussière qu’elle soulève.

Le spectacle était vraiment grandiose. Mais pour moi qui n’avais pas pris part à l’action et qui n’en avais pas l’habitude, une seule chose gâtait l’impression générale ; c’était cette animation, ce mouvement et ces cris, qui me semblaient superflus.

Involontairement me venait en tête la comparaison avec un homme qui de sa hache voudrait fendre l’air.