— Eh bien ! Où êtes-vous descendu ? Chez Dukov ? On y est aussi mal qu’ailleurs ! Mais venez dîner avec nous, ajouta le général en reconduisant Nekhludov. À cinq heures. Parlez-vous anglais ?
— Oui, je parle anglais.
— Voilà qui va bien ! Voyez-vous, un touriste anglais est arrivé ici. Il étudie la déportation et la détention en Sibérie. Précisément, il dîne chez nous ; venez donc aussi. Nous dînons à cinq heures, et ma femme exige l’exactitude. En même temps je vous donnerai la réponse au sujet de cette femme et aussi du malade. Peut-être pourra-t-on laisser quelqu’un auprès de lui.
Nekhludov prit congé du général, puis, se sentant en veine d’activité, il se rendit à la poste.
Le bureau de poste était une pièce basse et voûtée ; derrière les guichets, les employés, assis, dis-