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marchait un peu en avant, appuyé sur le fusil et qui traînait et s’appuyait avec difficulté sur la jambe gauche.
Galtzine éprouva tout à coup une terrible honte pour son soupçon injuste. Il se sentit rougir, il se détourna et déjà n’interrogeait plus les blessés, ne les observait plus et se dirigeait vers l’ambulance.
S’étant frayé avec peine un passage sur le perron, parmi les blessés qui marchaient à pied et les brancards qui entraient avec des blessés ou sortaient avec des morts, Galtzine entra dans la première salle ; il regarda, et aussitôt, involontairement, se détourna et s’enfuit dans la rue : c’était trop horrible.