Page:Tolstoï - Œuvres complètes vol1.djvu/277

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bûmes un petit verre, frère Johann but aussi.

« — Papa ! » commençai-je, — « pourquoi avez-vous dit que vous n’avez qu’un fils et qu’il vous faut vous en séparer, mon coeur veut sauter quand j’entends cela. Frère Johann ne servira pas, je serai Soldat… Karl n’est nécessaire ici à personne, et Karl sera Soldat. »

« — Vous êtes un honnête homme, Karl Ivanovich ! » — dit papa, et il m’embrassa. — Du bist ein braver Bursche ! sagte mir mein Vater, und küsste mich ! »

» Et je fus Soldat. »