Dans ce volume sont réunies quatre œuvres littéraires de L.-N. Tolstoï, écrites après sa crise religieuse, et toutes portent l’empreinte des nouvelles idées de l’auteur. Deux d’entre elles : La mort d’Ivan Ilitch, et La Sonate à Kreutzer, sont des œuvres complètement terminées ; il n’en est pas de même des deux autres, écrites dans des circonstances particulières, qui ne permirent pas à l’auteur de les mettre au point.
La Sonate à Kreutzer, dont le sujet hantait Tolstoï depuis très longtemps : la jalousie banale d’un mari qui doute de la fidélité de sa femme, a été écrite sous forme d’un dialogue grâce à l’influence du célèbre acteur Andreiev Bourlak, qui avait récité ses dialogues devant Tolstoï. Sa déclamation et sa mimique l’avaient tant frappé, qu’il résolut d’écrire pour cet acteur, sous la forme d’un dialogue, un récit sur une question des plus délicates : celle des relations conjugales. Avant que Tolstoï ait pu achever ce travail, Andreiev Bourlak