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Page:Tolstoï - A la recherche du bonheur.djvu/119

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— Voilà comment il m’aura devancé, pensait-il. Mes efforts ont-ils été bénis ? Je ne sais : mais les siens, Dieu les a bénis.

Le lendemain, les gens de l’isba laissèrent partir Efim, après l’avoir comblé de gâteaux pour la route, et s’en allèrent au travail. Et Efim poursuivit son chemin.


XI


Efim était absent de chez lui depuis une année, lorsqu’il y rentra.

Il arriva à son logis vers la soirée. Son fils ne s’y trouvait pas, il était au cabaret. Il en revint gris. Efim l’interrogea ; il eut bien vite vu que son fils n’avait pas fait son devoir. Il avait gaspillé son argent, et envoyé au diable toutes les affaires. Le père se répandit en reproches,