Page:Tolstoï - A la recherche du bonheur.djvu/259

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en trouvions bien… Mais aujourd’hui, que se passe-t-il ? Un soldat nous parlait naguère de Plewna : votre guerre, à vous, n’est-elle pas pire que celle de Plewna ? Est-ce donc une vie cela ? Et quel péché !… Toi, moujik, tu es le chef du ménage, c’est toi qui réponds de tout. Or, qu’apprends-tu à tes babas, à tes enfants ? À vivre en chiens : hier, Taraska, ce petit morveux, n’a-t-il pas injurié sa tante Arina ? Ne se rit-il pas de sa mère ?… Est-ce bien, cela ? Est-ce donc bien ? Tu seras le premier à en souffrir. Songe donc un peu à ton âme… Est-ce ainsi qu’il faut agir ? Tu me dis une injure, moi je t’en dis deux ; tu me donnes un soufflet, moi je t’en donne deux. — Non, mon cher, Notre-Seigneur, lorsqu’il est descendu sur la terre, ne nous a pas appris cela, à nous autres, pauvres sots. Qui te dit une mauvaise parole, ne lui réponds pas, et il en rougira lui-même. Tels sont les enseignements de Notre-Seigneur :