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Page:Tolstoï - Au Caucase.djvu/53

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VI

C’était à dix heures du soir que la colonne devait se mettre en marche. À huit heures et demie, je montai à cheval et me rendis chez le général ; mais supposant que lui et l’aide-de-camp étaient occupés, je m’arrêtai dans la rue, j’attachai mon cheval à un pieu de la palissade et m’assis sur la zavalinka[1], pour rejoindre le général dès sa sortie.

La chaleur et l’éclat du soleil avaient fait place à la fraîcheur de la nuit et à la pâle

  1. Remblai de terre qui fait le tour des maisons.