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Page:Tolstoï - Au Caucase.djvu/59

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VII

Nous marchions déjà depuis plus de deux heures. Je sentis un frisson ; le sommeil me gagnait. Je m’inclinai sur le cou de mon cheval et, fermant les paupières, je m’oubliai quelques minutes.

Tout à coup je fus réveillé par un bruit familier. Pendant mon assoupissement, je n’avais pas cessé d’entendre ce grondement dont je n’avais pu m’expliquer la nature : c’était le bruit de l’eau. Nous entrions dans une gorge profonde, et nous nous rappro-