Aller au contenu

Page:Tolstoï - Au Caucase.djvu/72

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

IX

L’aoul était déjà occupé par les nôtres, et pas une seule âme ennemie ne s’y trouvait, lorsque le général, avec sa suite où je m’étais mêlé, s’en approcha.

Des huttes longues et propres, aux toits plats, en terre battue, aux cheminées pittoresques, s’étendaient sur des tertres inégaux et pierreux, entre lesquels serpentait un ruisseau. D’un côté, éclairés par l’ardente lumière du soleil, apparaissaient de verts jardins plantés de poiriers et de pruniers ;