Page:Tolstoï - Ce qu’il faut faire.djvu/142

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cerf, la perdrix, le tétras, la gélinotte des bois sont encore à l’état sauvage. Les botanistes ont trouvé la cellule, et dans les cellules le protoplasma, et dans le protoplasma encore quelque chose, et dans ce quelque chose quelque chose encore. Ces recherches-là ne se finiront évidemment pas de sitôt, parce qu’elles n’ont évidemment pas de fin ; et c’est pourquoi les savants n’ont pas le temps de s’occuper de ce qui serait utile au peuple. Et c’est pourquoi depuis les temps de l’ancienne Égypte et de la Judée, où se cultivaient déjà le froment et la lentille, jusqu’à nos jours, aucune plante nouvelle n’est venue s’ajouter à la nourriture du peuple, en dehors de la pomme de terre, que nous ne devons pas à la science. On a inventé des torpilles, des appareils dosimétriques etc. ; mais la quenouille, le métier du tisserand, le rouet de la baba, la charrue, la hache, le fléau, le râteau, la tine, la poulie