Page:Tolstoï - Contes et fables, 1888.djvu/146

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La vieille femme, voyant que le bouc ne se retirait pas, prit un bâton et frappa l’animal.

Lorsque le bouc s’éloigna, il vit la femme donner de nouveau du pain et du sel à la vache, en la priant de rester tranquille.

— Il n’y a pas de justice ici-bas ! pensa le bouc ; je ne bougeais pas, moi, et voilà que l’on me frappe.

Alors, il se mit à courir, renversa le lait, et donna un coup de corne à la vieille.