Page:Tolstoï - Contes et fables, 1888.djvu/180

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je peux, je ne sais où, mais je veux m’éloigner le plus possible de mon ancien maître. Et le loup reprit :

— Entends-tu ce qu’il dit ? Et le moujik répondit :

— Attends la troisième rencontre !

Plus loin, ils rencontrèrent un renard.

— Dis-moi, renard, reprit le loup, un bienfait s’oublie-t-il ou non ?

— Pourquoi, dit le renard, veux-tu savoir cela ?

Le moujik répondit :

— Voici pourquoi. Le loup était poursuivi par des chasseurs, il me pria de le cacher, et maintenant, il veut me dévorer.

— Est-ce qu’un si grand loup peut se placer dans un sac ? Si je voyais cela, je vous mettrais d’accord, repartit le renard.