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— Tu es encore jeune, frère ! dit-il ; enfin, il sera fait comme tu le désires. Cours après le moujik, je me charge du barine. Nous nous trouverons ce soir ; nous saurons alors lequel de nous deux aura éprouvé le plus de difficulté.
Au revoir !
— Au revoir, frère !
Ils sifflèrent, claquèrent et se séparèrent. Au coucher du soleil, ils se rencontrèrent de nouveau dans le champ désert, et se demandèrent mutuellement des nouvelles de leurs exploits.
— Ah ! frère, je pense que tu as eu bien de la fatigue avec le barine, dit le plus jeune, et, je le crains, sans résultat, car il n’était guère facile de l’empoigner !
L’aîné se mit à rire :
— Eh ! dit-il, frère Gel-Nez-Bleu, tu es jeune et simple ! Je l’ai si bien transi