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Page:Tolstoï - Contes et fables, 1888.djvu/227

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Akiba prit l’argent et partit en voyage.

Sur sa route, il rencontra des malheureux, des infirmes, à qui il distribua, peu à peu, tout l’argent que Tarphon lui avait confié ; et lorsqu’il revint, longtemps après, chez son ami, il avait les poches vides.

Tarphon fut très-joyeux du retour d’Akiba ; il se mit à le questionner sur l’acquisition du terrain :

— As-tu acheté une belle propriété ? La terre en est-elle fertile ? Rapporte-t-elle beaucoup ?

— Oh ! oui, répondit Akiba, j’ai acquis une belle propriété… si belle, qu’on ne peut trouver la pareille dans le monde entier.

— As-tu l’acte d’achat ? reprit Tarphon.

— Certainement, répondit Akiba, et un acte écrit de la main du roi David lui-même ; voici, d’ailleurs, ce que dit cet