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Page:Tolstoï - Contes et fables, 1888.djvu/66

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Il se laissa tomber par terre et feignit d’être mort.

L’ours s’approcha et flaira l’homme ; mais comme celui-ci retenait son souffle, l’animal le crut mort et s’éloigna.

Quand l’ours fut loin, l’autre descendit de l’arbre et demanda en riant à son camarade :

— Qu’est-ce donc que l’ours te disait à l’oreille ?

— Il me disait que celui qui abandonne son ami dans le péril est un lâche !




LES PUNAISES

CONTE


Je m’arrêtai, une nuit, dans une auberge pour m’y reposer. Avant de me coucher,