Page:Tolstoï - Contes et fables, 1888.djvu/71

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— N’as-tu pas honte de te moquer de moi ? Est-ce qu’on a jamais vu un épervier emporter un enfant ?

— Non, je ne ris pas ; il n’est pas surprenant qu’un épervier emporte un enfant, quand des souris peuvent manger cent pouds de fer… Tout est possible !

Alors, le riche marchand comprit et dit :

— Non, les souris n’ont pas mangé ton fer ; je l’ai vendu et je te rembourserai le double de sa valeur.

— S’il en est ainsi, l’épervier n’a pas emporté ton fils, et je vais te le rendre.