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Le moujik réfléchit et dit :
— Il faut pardonner à Ivan.
L’employé étonné s’écria :
— Comment, lui pardonner ! mais alors tous les employés l’imiteront, et ils gaspilleront tout votre bien !
— Il faut pardonner à Ivan Pétrov, répéta le marchand ; lorsque je me suis marié, j’étais très-pauvre ; je n’avais rien pour me vêtir, le jour de la cérémonie, et il me prêta son gilet. Il faut lui pardonner.
Ivan fut donc épargné.