Page:Tolstoï - Correspondance inédite.djvu/146

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136 CORRESPONDANCE INÉDITE pour des vis quelconques de machines, eten route vous viendriez chez nous. Notre salut a Marie Pétrovna. Vôtre, L. 'l`o1.s1·oï. 28 juillet 1819. Merci de votre dernière et bonne lettre, cher Afanassi Afanassiévitch, merci aussi de Vapo- logue du Faucon, qui me plaît beaucoup, mais à propos duquel je désirerais avoir quelques explications. Si ce Faucon, c'est moi, et si, comme il résulte, mon vol est trop- lointain et consisle en cela que je nie la vie réelle, alors je dois me justifier. Je ne nie pas la vie réelle non plus que le travail nécessaire pour soutenir cette vie. Mais il me semble que la plus grande partie de ma vie et de la vôtre est remplie par la satisfaction de besoins non naturels, mais de ceux qui nous sont donnés artilieiellement par Féducation ou que nous inventons nous—mêmes et qui se sont transformés en habitude. Si bien