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Page:Tolstoï - Correspondance inédite.djvu/189

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Lnrrmss A rnmnnouo ma leux de vivre par les principes seuls, mais je ne suis pas d’av>i·s qudon puisse vivre sans eux, c'est-a-dëire sans l’acti·vité raisonnvahle qui déli- nit la vie. Vivre avec la religion seule, c’est aussi~ dan- gereux que die vivre uniquement avec les prin- cipes. Nou seulement Tune est liée aux autres, mais o’est ta: partie d’un même tout: du mou- vement moral‘ en avant, c’est-à-dire de la vie. Dire qu’i~l est inutile et dangereux dëe définir la vie- et de tâcher d’y conformer la réalité, c’est la même chose que de dire q.u’il est inu- tile et dangereux de poser un pied en avant · sans y· transporter le poids de tout le corps. De même qu’on ne peut marcher sans soulever la jambe et s’appuyer sur une seule, de même on ne peut pas avancer dans la vie sans définir raisonnablement sa voie, sans établir des prin- oipes et y conformer sa vie. L’un· et Pautre, c’est-à-dire l*a définition an- 1férieure·des priircipes et la conduite conforme a la relëigion, sont également importants pour le mouvement. Mîais it est dtfüuiltei de séparer