Page:Tolstoï - Correspondance inédite.djvu/216

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

206 CORRESPONDANCE JNÉDITE rationsplus nombreuses, de grands désordres ; tamnistie générale, le massacre. Ils ·1·aisonnent ainsi, parlant; des révolution- naires comme de brigands groupés en une

l1OI'(l€, si bien q.ue.la·horde détruite, tout serait

terminé. 01`·CC nlest ,pas cela du tout. ·Oe n`est pas leur nembre qui est important, et til .ne s’ugit pas de détruire ou de déporter le ,plus possible. Que sont iles révolutionnaires? Des gens qui haïsseut llordre des choses existant, _le.t1:ouveut maumais, ·e|; ztravaillent on vue den établir un meilleur. Ge n’est pas gpar la,peine·de mort qu’on peut lutter contre eux; ce .n’e»st pas leur nombre qui importe, ce sont leurs iidées. Pour luttercontre zeux, zil faut luttersur le terrain des idées. Leur idéal, c’est le ·bien—.être général, légalité, la liberté. Pour ·lutter contre eux, il faut leur apposer tun autre idéal, supérieur au leur, embrassant le leur. Il n’y.a -qu’un seul idéal ·qn’on ,puisse leur Qpposer: celui sur lequel ils sëuppuient sans le comprendre et en le blasphémant, l’idéal.qui ' renferme le.leur,·l?idéal«de lîamour otdu,pard011.