Page:Tolstoï - Correspondance inédite.djvu/46

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nant ! Je suis plongé jusqu’au cou dans l’Ufanstvo. Sophie[1] est ici avec moi ; nous n’avons pas d’intendant, il n’y a que des gens qui nous aident pour les champs et les constructions ; elle tient seule la caisse et les livres. J’ai des abeilles, des brebis, un nouveau jardin, une distillerie, et tout s’arrange peu à peu, bien qu’assez mal auprès de l’idéal. Que pensez-vous des affaires polonaises ? Ça va mal. Peut-être vous et Borissov serez-vous forcés de décrocher vos épées de leurs clous rouillés ? Si nous allons à Nikolskoié est-ce que nous nous y verrons ? Quand serez-vous chez les Borissov ? Ne pourrions-nous pas nous arranger pour nous y trouver tous ensemble ?

Au revoir. Amitiés à Marie Pétrovna. Sophie et tante vous saluent.




15 mai 1863.

Nous avons failli nous voir et je suis fort attristé que nous n’ayons que failli. J’aurais

  1. La comtesse Tolstoï.