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gérant de l’envoyer chez Borissov. Or, il résulte qu’il l’a oublié, et ce n’est qu’aujourd’hui, 7 octobre, que j’apprends cela. C’est le sort qui est coupable. Aujourd’hui, nous partons chez nous et nous ignorons comment nous arriverons jusqu’à l’heureux Iasnaia.

Les miens vous aiment et se souviennent de vous, ils sont tous bien portants et gais, ce que je vous souhaite à vous et à Marie Pétrovna.

Ce printemps, nous vous attendons chez nous. Nous tâcherons, quelque difficile que ce soit, d’être à Moscou.

L. Tolstoï.




17 novembre 1864.

Ma femme et moi vous attendons le 20, avec Marie Pétrovna. On ne prévoit aucun événement pour le 20, sauf le grand plaisir de votre arrivée. Ma femme m’a prié de dire cela à Marie Pétrovna. Le « lièvre » m’intéresse beaucoup. Nous verrons s’il pourra tout comprendre, bien que ce ne soit pas mon Serge mais un garçon de onze ans. Ce qui m’in-