Page:Tolstoï - Correspondance inédite.djvu/77

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LETTRES A FET G7 Asseyez-vous devant la table, recopiez tout votre recit depuis le commencement en faisant la critique sévère de vous—mème et, alors, d0m1ez—le-moi à lire. Votre, L. T01,sroï. il mai 1870. Cher ami Afanassi Afanassiévitch, J’ai reçu votre lettre comme je rentrais tout en sueur du travail, la hache et la pelle à la main, c’est-à-dire à mille lieues de tout l’arti— üciel et surtout de notre œuvre. Après avoir ouvert la lettre, la première chose que je fis fuit de lire. lc petit poème, et le nez a com- mencé a me chatouiller. Je suis venu trouver ma femme pour le lui lire, mais des larmes dalteudrissement m’en ont empêché. Cfest un de ces rares poemes où l’0n ne peut ni ajouter, ni uetrancher, ni changer un seul mot. Il est vivant et charmant. Il est si beau quil me semble ne pas être un poème de hasard mais