— Voulez-vous de la crème ? du pain ? dit Marie Dmitriévna en lui avançant l’un et l’autre.
Hadji Mourad inclina la tête.
— Alors, quoi ! Adieu ! dit Boutler en lui touchant le genou. Quand nous reverrons-nous ?
— Adieu ! Adieu ! dit en russe, en souriant, Hadji Mourad. Ami, je suis ton fidèle ami. Il est temps de partir, dit-il ensuite en secouant la tête dans la direction où il devait aller.
À la porte de la chambre parut Eldar avec quelque chose de grand et de blanc sur son épaule, et un sabre à la main. Hadji Mourad l’appela auprès de lui. Eldar s’approcha à grand pas et lui remit le manteau blanc et le sabre. Hadji Mourad se leva, prit le manteau et l’offrit à Marie Dmitriévna, en disant quelque chose que l’interprète traduisit :
— Tu as trouvé ce manteau joli, prends-le.
— Pourquoi cela ? demanda Marie Dmitriévna en rougissant.
— C’est ainsi, répondit Hadji Mourad.
— Eh bien, je vous remercie, dit Marie Dmitriévna en prenant le manteau. Que Dieu vous aide à sauver votre fils, ajouta-t-elle. — Oulen Takyhi, dites-lui que je lui souhaite de sauver son fils.
Hadji Mourad regarda Marie Dmitriévna et hocha approbativement la tête. Ensuite, il prit des mains d’Eldar le sabre, et le remit à Ivan Matvéievitch.
Celui-ci prit le sabre et dit à l’interprète :
— Dis-lui qu’il prenne mon hongre bai. Je n’ai que cela pour le remercier.