Page:Tolstoï - Histoire d’un pauvre homme.djvu/209

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Migourski écoutait son babil joyeux et oubliant ses propres fatigues et la soif qui le torturait, se réjouissait de sa joie.

Au soir du second jour, quelque chose perça le brouillard, c’était Saratoff et la Volga. Les yeux du cosaque habitués à la steppe virent les mâts des bateaux et il les désigne à Louise. Mais Albine, qui ne pouvait encore rien voir, s’évertua à parler très haut pour se faire entendre de son mari.

— Saratoff, Volga, criait-elle, comme si elle eut parlé à Trésor.