Page:Tolstoï - Imitations.djvu/13

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et que le maître russe a refait pour son public populaire.

« Ce petit conte, dit Tolstoï dans une lettre-préambule, m’a plu à la fois par sa naïveté et sa profondeur. La vérité, — obscurcie en ces derniers temps, —— que le mal peut être évité et le bien réalisé seulement par l’effort personnel et qu’il n’existe aucun autre moyen d’atteindre ce but, cette vérité y est montrée avec une netteté parfaite. L’explication est heureuse parce qu’elle indique que le bien individuel n’est vrai que lorsqu’il dépend du bien public. De l’instant où le brigand, sorti de l’enfer, ne songea qu’à son bonheur propre, le bonheur ne fut plus, et le brigand retomba dans l’enfer. Ce conte bouddhi-