Page:Tolstoï - Imitations.djvu/138

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vateur bon et sage, mais ils ne les écoutèrent pas et continuèrent leurs procédés habituels. À la fin, il est devenu pour eux de tradition de faucher la mauvaise herbe aussitôt qu’elle apparaissait, et le champ devenait de plus en plus inculte.

La mauvaise herbe a complètement envahi le champ et les hommes se lamentaient, imaginaient toutes sortes de moyens pour venir à bout de ce fléau, sans cependant recourir au seul moyen pratique que leur avait conseillé le cultivateur bon et sage.

Enfin, en ces derniers temps, un homme qui, s’étant aperçu de la lamentable situation dans laquelle était le champ, et qui, ayant trouvé dans les enseignements oubliés du cultivateur celui qui disait de ne pas faucher la