Page:Tolstoï - Imitations.djvu/141

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fou où un faux commentateur, ou qu’il se donnait pour but de nuire aux hommes s’était tellement implantée dans l’esprit de tous, que partout on l’invectivait ou on le raillait. En vain expliquait-il que son principal soin était précisément de montrer la nécessité de l’anéantissement complet de la mauvaise herbe, on ne l’écoutait pas ; on avait décidé une fois pour toutes que c’était un fou ou un présomptueux qui commentait à tort les paroles du cultivateur bon et sage, ou bien un malfaiteur qui voulait entraîner les hommes à laisser pousser la mauvaise herbe et non pas à l’anéantir.